• Le Spectacle
  • Photos
  • Videos
  • Presse

La Fontaine !

Mise en scène : Amandine du Rivau

Avec : Anne-Louise de Ségogne et Cécile Hérisson (Tours2Mains)

Et si La Fontaine était une femme, une bonne femme un peu jardinière… qui aurait semé sa philosophie dans ses pots de fleurs. Las de vivre parmi l’humanité elle conterait ses Fables à ses géraniums, les prenant à témoin de l’intempérance humaine… L’interprète en langue des signes se fait le miroir, l’alter ego, le bruit du silence de celle qui parle à ses plantes!

Quelques chants (Brassens, Brel, Anne Sylvestre, Barbara) insérés entre les fables, comme un écho, un trait d’union entre nos époques, traduits en chant-signe.

Nous avons choisi de planter La Fontaine dans un jardin car à tout prendre il nous a semblé que, si la sagesse de La Fontaine est éternelle, celle de notre Mère Nature l’est tout autant. Cette sagesse n’est pas pleine de bons sentiments, elle n’est pas celle de la Walt Disney Company ! La Fontaine et Dame Nature nous parlent de puissance, de cruauté, d’inégalités. Ils nous proposent un chemin pour cohabiter avec l’injustice, la frustration, non pas avec complaisance, mais en connaissance de cause.

Pour vivre libre, il faut voir le Monde, et le voir tel qu’il est. Pas de changement, sans prise de conscience !

 

Scénographie

Dans une brouette, une chaise, un arrosoir, des plantes et quelques fleurs pour ce spectacle de douze fables. En deux coups de cuillère à pot l’espace est là, en un clin d’oeil, il est ailleurs! La voix, et le corps d’une comédienne un peu chanteuse-un peu jardinière, Anne-Louise de Ségogne, les mains et le corps de l’interprète en langue des signes française, Cécile Herisson, pour faire entendre le verbe éternel, drôle et acerbe, de La Fontaine.

 

Traduction, adaptation culturelle des fables

En langue des signes, on ne traduit pas des mots, du son (!), on traduit du sens, donc des expressions, des images plus ou moins complexes selon le niveau de langue qu’on traduit.

Sans sources auxquelles se confronter pour traduire le français du 17ème avant l’Abbé de l’Epée en 1760, Cécile Hérisson a donc fait un travail de traduction et d’adaptation considérable, parfois en réseau avec d’autres interprètes, pour parvenir au niveau de langue que La Fontaine impose.

Contrairement à l’idée reçue, la langue maternelle des sourds est la langue des signes et non la langue française. Le patrimoine littéraire français, rarement traduit en langue des signes, reste peu connu du public sourd et malentendant.. Ce projet a donc pour objectif de faire des passerelles entre nos cultures et de faire découvrir une littérature «classique» qui se révèle d’une modernité absolue et jubilatoire.

DE LA FONTAINE AU JARDIN - Trailer

Compagnie Sept-Épées
Extraits et présentation du spectacle.

La presse en parle

«Trois ateliers seulement pour préparer un spectacle original faisant participer chaque élève tout en adaptant les fables au monde moderne avec humour et pertinence. Une performance.»

La Nouvelle République, 31/05/2013

«Les interprétations deviennent des pièces d’orfèvrerie. Du grand et beau travail doublé d’une entente complice avec Cécile Hérisson pour la traduction en langue de signes.»

La Nouvelle République, 16/09/2014

«Un vrai petit bijou de tendresse amoureuse, pleine de délicatesse et d’élégance.»

La Nouvelle République, 18/06/2013

«Dans un joli décor à l’ancienne, les deux complices, avec drôlerie et élégance, ont dépoussiéré le texte de La Fontaine en lui rendant toute son actualité. Jubilatoire!»

La Nouvelle République, 25/05/2013

Téléchargez le dossier